Il y a quelques jours, il y a eu une petite histoire rigolote.
Hello, my name is STREISAND. Barbra Sreisand.
Le 21 juin dernier, Numerama publiait un article à propos de la sécurisation du vote par internet aux législatives de 2012.
L’objet de cet article était un fichier PDF décrivant l’infrastructure mise en place par Atos, pour l’hébergement de la solution de vote électronique.
A la publication de l’article, Paul Da Silva anticipait la réaction de l’entreprise sur Twitter en annonçant une probable tentative de censure.
Jackpot : le lendemain, Numerama recevait une mise en demeure.
L’article a été retiré, mais l’effet Streisand, lui, a rendu le fichier totalement impossible à censurer. Il existe des personnes dont la stupidité confine à l’infini. Pourtant, ces mecs bossent dans le numérique. Ils savent que ce qu’ils ont fait relève de la folie, et que ça déclenche forcément une réaction en chaîne qu’ils ne contrôlent pas.
Ils savent que ça attise la haine à leur égard, que ça fait un gros bad buzz, que ça se retournera contre eux en diversifiant les sources du fichier, que ça portera l’attention sur eux alors que personne n’était au courant avant…
Bon, toujours est-il que je me rattrape, et que je mets le fichier à disposition ici aussi.
Update 28/06/12, 13h45 : Sur Madame Figaro (marque) a été mis en ligne un article de la direction à propos de cette affaire. La méthode de défense, c’est celle bien connue du #Spanou : c’est automatique, on n’est pas des catins, en vrai ! Le Figaro a donc proposé à Elise Figaro (l’institutrice) une tribune libre sur leur site… l’art de tout tenter pour arranger son image…
Et pendant ce temps, sur les pages facebook, le Figaro continue de supprimer des commentaires (même légitimes, et postés sur les statuts prévus à cet effet). ___________
Ce matin, en traînant sur les petits sites que j’ai l’habitude de consulter pour me tenir informé de l’actu numérique (checkez donc la rubrique « liens conseillés »), j’ai appris que le Figaro avait censuré une pauvre institutrice qui a le malheur de porter le même nom que le journal.
Ou plutôt devrions-nous dire : « qui a le malheur de voir son nom utilisé de manière abusive par le journal de droite que tout le monde connaît. ».
La classe de Madame Figaro
Madame Figaro est une institutrice. Ses élèves l’appellent tout naturellement « Madame Figaro ».
Tout naturellement, lorsqu’elle a décidé de monter un blog où elle raconterait des petites histoires ayant rapport avec le monde scolaire (et uniquement scolaire), elle n’a rien trouvé de mieux que de l’appeler « La classe de Madame Figaro ».
Jusque là, tout semble logique. Elle s’appelle Figaro, elle est instit’, elle fait un blog dessus… le nom est plus qu’approprié.
Logique… mais pas pour le journal.
Le Figaro, quant à lui, a une déclinaison de son journal qui s’appelle « Madame Figaro ».
Un site féminin d’actu, très girly, très mode, très fashion, lifestyle… des trucs passionnants, en somme. Mais qui n’ont rien à voir avec le monde scolaire.
Mais le Figaro a peur. Le Figaro craint pour son image. Le Figaro se fait dessus à l’idée que les gens confondent « La classe de Madame Figaro » avec son journal (on va appeler ça comme ça) « Madame Figaro ».
Donc, ils ont été voir le cabinet d’avocats Nomos, pour faire peur à l’institutrice, afin qu’elle change le nom de son blog. Et ils n’y ont pas été de main morte, la menaçant de « 3 ans d’emprisonnement et 300.000 Euros d’amende ». Ils n’y vont clairement pas avec le dos de la cuillère, comme on dit.
Notons au passage que Numerama signale que le journal le Figaro a la loi contre lui. Ce qui a été confirmé par l’INPI (ça, c’est tonton Korben qui me l’a soufflé à l’oreille).
Capituler, avant de vaincre ?
Avec cette pression, madame Figaro a préféré jeter l’éponge, et renommer son blog « Les chantiers de l’apprentissage » (lien vers l’article où elle évoque le sujet).
Pendant ce temps, sur les pages Facebook du Figaro et de Madame Figaro, les commentaires de soutien à la vraie Madame Figaro pleuvent. Face à cette levée de boucliers, le Figaro semble se raviser.
Affaire à suivre, donc. Mais toujours est-il que ça a fait un sacré bad buzz au journal, qui a, entre autres, essuyé des centaines de commentaires de personnes outrées comme moi. Les modérateurs ont du pain sur la planche ! #alloCensure 🙂
Cet article est une traduction de l’article du journal Diário de Notícias, disponible à cette adresse : http://www.dn.pt/portugal/interior/ministerio-publico-acusa-psp-de-racismo-e-tortura-8627061.html Une enquête sans précédent a conclu que six jeunes noirs ont été victimes de racisme. Et que les policiers ont menti. Dix-huit agents de la PSP (Polícia de Segurança Pública = la Police Nationale), dont un commissaire, sont[…]
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