Il y a quelques jours, il y a eu une petite histoire rigolote.
Le 21 juin dernier, Numerama publiait un article à propos de la sécurisation du vote par internet aux législatives de 2012.
L’objet de cet article était un fichier PDF décrivant l’infrastructure mise en place par Atos, pour l’hébergement de la solution de vote électronique.
A la publication de l’article, Paul Da Silva anticipait la réaction de l’entreprise sur Twitter en annonçant une probable tentative de censure.
Jackpot : le lendemain, Numerama recevait une mise en demeure.
L’article a été retiré, mais l’effet Streisand, lui, a rendu le fichier totalement impossible à censurer. Il existe des personnes dont la stupidité confine à l’infini. Pourtant, ces mecs bossent dans le numérique. Ils savent que ce qu’ils ont fait relève de la folie, et que ça déclenche forcément une réaction en chaîne qu’ils ne contrôlent pas.
Ils savent que ça attise la haine à leur égard, que ça fait un gros bad buzz, que ça se retournera contre eux en diversifiant les sources du fichier, que ça portera l’attention sur eux alors que personne n’était au courant avant…
Bon, toujours est-il que je me rattrape, et que je mets le fichier à disposition ici aussi.